jeudi 18 septembre 2014

Récupération

La grande interrogation après Vichy : à quelle vitesse vais-je récupérer ?
Et bien bonne surprise, j'ai l'impression de retrouver ma forme rapidement.
J'ai réussi à reprendre immédiatement le vélotaf, et au bout d'1 semaine, reprise de quelques entraînements qualitatifs, d'abord sur du home-trainer, puis en course à pied.
Bon tout cela reste tout de même fragile : quelques petites sensations douloureuses dans certains gestes ou muscles, mais rien de bien méchant.
Le vrai test à suivre ce week-end, avec la double participation au triathlon de la Baule.
Samedi : le tri-relais, où je ferai la partie vélo sur un parcours de 26km. Autant dire qu'il va falloir envoyer fort, surtout que nous avions terminé (équipe Les Fistargots) 21ème l'an dernier, et que nous réitérons notre objectif d'un top 20.
Et dimanche : triathlon au format M, populaire (800 partants !) et toujours très sympathique en terme d'ambiance. Idéal pour finir la saison.
Si tout cela se passe bien et que le corps supporte, je m'inscrits sur le marathon de Rennes pour fin Octobre avec un doux objectif de 3h10.
A suivre.

dimanche 7 septembre 2014

Challenge Vichy 2014

Vichy, parc omnisport, Dimanche 31 Août, 6h10.

Ca y est. Depuis Vendredi je suis à Vichy. Je suis allé chercher mon dossard, rentré dans l'ambiance de l'organisation à la Pasta party, encouragé ma fille sur son duathlon et ma femme sur la fun run qui porte bien son nom, bien dormi durant cette dernière nuit, déjeuné vers 4h du matin, attendu impatiemment le départ pour le parc, et .... voilà !

Il fait encore nuit et il y a déjà énormément de monde qui s'agite dans le parc.



Mon oncle, mes parents ont fait l'effort de se lever et m'ont accompagné.
Je suis étonnement calme. Très calme même.
Un autre triathlète, Alexandre, voisin de gîte, m'accompagne jusqu'au parc. Il a fait la route du gîte au site de départ avec nous. On discute. Pour tous les deux c'est le le premier format full.
Je rentre enfin dans cet immense parc. Avec 2 choses en têtes : ajouter mes affaires manquantes dans mon sac "Run", et gonfler mes pneus.
Comme un robot, je m'exécute.
Puis je profite un peu de l'ambiance, avant de me concentrer et d'enfiler ma combinaison.
Je vais donner mes affaires restantes dans mon sac d'après course à la consigne située dans le palais du Lac à côté du parc. Le bâtiment est immense. Entre la pasta du Vendredi et ce matin, l'ambiance n'est plus la même. C'est calme malgré le monde.
Le speaker invite les triathlètes à se rapprocher du sas permettant de rentrer dans l'eau. Je m'exécute et me rends compte que mes lunettes de natation que j'avais glissé dans ma combi n'y sont plus. Adrénaline. Impossible de nager sans lunette. Où sont-elles ? Je repasse sur mes pas, mais l'obscurité et l'empressement ne permettent pas de remettre la main dessus. Je panique un peu. Les triathlètes s'amassent dans le sas d'accès au départ. Je rentre en trombe dans le palais du lac, beaucoup d'athlètes du half qui partent 1 heure après y sont au chaud. J'hurle au hasard pour savoir si quelqu'un aurait une deuxième paire de lunettes. Pas de réponse si ce n'est quelques visages compatissants. Ma dernière chance : une éventuelle paire de lunette que je laisse dans mon sac de combinaison. Je redemande mes affaires à la consigne, m'empresse de regarder dans ce fameux sac, et là, gros soulagement. Il y a bien une deuxième paire de lunette. Ouf.
Le soulagement est tel que je reprends le chemin du départ et retrouve un calme profond une fois le gros de la troupe rejoint. Je rentre dans l'eau, aperçois mon père positionné aux avant poste pour prendre des photos, et lui fait des signes pour qu'il me reconnaisse malgré mon déguisement : bonnet, lunette, combinaison. C'est chose faite, j'en profite pour me détendre dans l'eau, en me laissant flotter sur le dos.



Le speaker finit par remettre un peu de pression en égrenant les minutes qui nous séparent du départ. 1min30. Je suis en forme. Confiant. 1min. Ca se rapproche. Envie d'y aller maintenant. AC/DC dans les enceintes. Puis la fameuse corne de brume qui nous libère, enfin.

7h10, Natation. Objectif 1h25.



C'est bien la partie que je redoute le plus. Aucune expérience de nage de 3,8km ou d'1h30 en continu. J'ai décidé de la faire en restant raisonnable sur l'intensité de l'effort et en me concentrant sur tous les aspects techniques que l'on répète toute l'année durant les entrainements club.
Pas de grosse bagarre. Tout le monde semble faire attention à ne pas se taper les uns sur les autres. Bref très différent du départ d'un format M.
J'arrive à "bien nager", c'est à dire à me concentrer sur les différents aspects importants de ma nage. L'orientation est facilitée par le nombre de bouées. Et le jour est maintenant bien levé.
Je vais faire tout l'aller du premier tour à côté d'un canoé gonflable qui transporte un enfant, tracté par son père. Respect. Il nage aussi vite que moi. Ou aussi lentement. En tout cas, cela me permet de faciliter mon orientation.
Je remarque ensuite des montgolfières partout dans le ciel. Il y a un rassemblement sur le week-end, et ils ont décidé d'agrémenter le départ du triathlon. C'est superbe. Certaines viennent même frôler le plan d'eau, avec l'inertie et le silence qui les caractérisent. Cela renforce l'impression de calme du plan d'eau. Et avec tout cela, le 1er tour semble passer vite. Même si j'ai l'impression de ne plus avoir beaucoup de monde autour de moi. Est-ce que je vais trop lentement ? Je rattrape quelques bonnets bleus partis dans la première vague, 10 min avant nous. Ca me rassure.



Puis direction sortie à l'australienne. J'ai toujours l'impression que l'on en finit pas de se rapprocher du rivage lorsqu'on l'a en ligne de mire. Comme si les derniers mètres étaient plus longs.
Je sors. Regarde ma montre, et là surprise : 37min quand je m'attendais à en voir 40. Cooooool.
Je cherche du regard mes parents durant les quelques mètres de la sortie Australienne, mais je ne les vois pas. Il y a vraiment beaucoup de monde, et une belle ambiance. Allez, j'y retourne. Je me jette dans l'eau, laissant à d'autres les beaux plongeons.
La bouée des 2000m est à portée de bras. Moitié de la natation, et je vais bien. Pas de lassitude, et le physique suit. Je continue à essayer de "bien nager". Tout aurait pu aller pour le mieux si la deuxième péripétie de la journée n'était pas arrivée. Je prends un coup sur le bras, et immédiatement, je me rend compte que quelque chose cloche. Je passe la main sur mon avant bras. NON ! Ma montre s'est détachée. Elle n'est plus là ! C'est ma seule montre qui me sert également pour le vélo et la course à pied. Je suis super énervé. Tout le vélo sur lequel j'avais prévu un protocole alimentaire basé sur le chrono, un effort sur la puissance et la vitesse moyenne. Et puis l'allure au marathon. Comment vais-je faire maintenant que je suis totalement à l'aveugle. Après quelques minutes je me remobilise. Pas question d'y laisser trop d'énergie. Je repose ma nage. Et commence à réfléchir aux moyens de surmonter cela. Pour le vélo, pas le choix, je vais devoir faire la première boucle, 90km, aux sensations et en demandant aux autres. Pour la suite, je peux peut-être récupérer la montre de course de ma femme. Il faut que j'arrive à prévenir mes parents lors de la transition vélo. Allez, nage, nage. Profite des montgolfières. 3000m. Ca sent la fin de la natation. C'est fort. La partie que je redoutais le plus semble donc se finir. Plus que 800m. L'arrivée se rapproche. Je me hisse sur le rivage. Enlève de suite ma combi, et court vers mon sac "Bike" et la tente de transition. Aucun problème d'équilibre comme je peux en avoir après la nage, tout fonctionne correctement. Par contre pas d'idée du temps final natation, il faudra que je me renseigne dès le départ vélo.
Enormément de monde dans la tente. Je suis dans le paquet. Bon signe. Je finis d'enlever ma combi, récupère mes barres et gels pour les mettre dans mes poches, je boucle le casque, range le tout dans le sac, et GO. Transition éclair : j'ai gagné 65 places.
Je récupère le vélo, arrive à la sortie du parc et monte sur ma monture. J'aperçois mes parents. Tout juste le temps de les mettre au courant de ma mésaventure : "Perdu ma montre, si vous pouvez récupérer la montre de Mélanie !". Et je file. Même pas eu le temps de leur dire que j'allais bien. Vraiment bien. Je m'en veux un peu.

8h28, Temps Natation : 1h18'11'' - 409ème temps - 2'03'' au 100m
8h32, Temps Transition : 4'20'' - 124ème temps - Position 344 - Gain 65 places



8h32, Vélo. Objectif : 5h50.

A peine parti sur le vélo, je perds mon bidon contenant l'équipement de réparation. Le début est jonché de bosses provoquées par les racines des arbres. Un spectateur commence à rassembler mon matériel qui s'est étalé partout. Par contre, le couvercle du bidon est cassé. Je coince le tout et remet le bidon sur le vélo. C'est reparti. Décidément, je commence à me poser des questions sur l'enchainement de mes mésaventures. J'espère que cela va stopper.
Je rattrape un cycliste et me met à sa hauteur pour lui demander l'heure. Bien sur, avec son chrono ultra perfectionné, il a tout sauf l'heure. Je demande à des spectateurs, contents de me répondre. "8h35". Ah, 8h35. Je suis parti à 7h10. Il est 8h35. Je réalise alors que j'ai de l'avance. Entre 5 et 10 minutes d'avance. C'est énorme. S'il y a bien un endroit où je pensais être juste c'était la nage. Alors 10 minutes, ca redonne la patate. Et fort.
Allez, je me lance vraiment dans ce vélo. Je vais demander régulièrement l'heure et le kilométrage. Pour vérifier que je ne fais pas n'importe quoi. J'appuie raisonnablement sur les pédales. Avec la puissance mémorisée à l'entrainement. Je me dit que ca doit être à peu près cela. Le premier tour de 90km passe vite, très vite. Pas le temps de s'ennuyer. De nombreux cyclistes sur la route avec les athlètes du half qui nous reprennent comme des bolides. Mon pote de club, Julien, me passe également. Je lui raconte mes aventures. Puis il repart. Il a l'air à l'aise. Et ça continue comme ça. Le parcours parait vraiment facile. Pas de grosse bosse quelques faux plats et descentes qui permettent de se détendre. Les ravitaillements sont top. On sent que les bénévoles font tout ce qu'il faut pour que l'on attrape ce dont on a besoin. Je m'alimente toutes les 1/2 heures comme prévu, et boit régulièrement. Sans montre, j'arrive quand même à respecter une régularité suffisante sur l'alimentation. Je suis un peu surpris par certaines gourdes très peu dosées et d'autres très dosées. Ca doit s'équilibrer !
Le parcours est sympa. Des villages, de longues routes dans les champs, et une vue sur le Massif Central.
Le retour sur Vichy se fait sur des routes plus importantes avec un peu de circulation. J'arrive à l'embranchement permettant de rejoindre l'arrivée ou de partir pour le 2ème tour. Je sais que je vais voir mes supporters sur ce début de 2ème tour, et ça me booste. Je me sens vraiment bien.
Enfin je les vois dans la fameuse côte de Bellerive. Ils sont en formes ! La encore je me préoccupe de ma montre. Un peu plus loin me dit-on. Et là je répare mon oubli de tout à l'heure et leur indique que je vais bien. Très très bien. Je continu à monter et croise Nono qui me donne enfin cette fameuse montre. Finalement, je ne l'utiliserai pas sur le vélo pour préserver la batterie pour le marathon. Je continue comme au premier tour.

























Cette boucle se vit différemment. Beaucoup moins de monde. Les athlètes du half sont rentrés au parc. Les distances entre les concurrents deviennent importantes. Vers le 120ème km je vais commencer à marquer le coup. Si je garde un bon rythme, les jambes commencent à se faire sentir. La position aéro que je m'emploie à garder depuis le début devient plus difficile à tenir : le cou et le haut du dos commencent à faire mal.
C'est à ce moment, que je prends réellement conscience de la course que je suis en train de vivre. Il me reste 60km, un peu moins de 2 heures de vélo. Ce n'est pas rien. Et derrière le marathon m'attend. C'est énorme. Mais je sais au fond de moi que ça va bien se passer. Les incidents de début de course sont désormais loin, et tout va bien.
Je rattrape quelques cyclistes sur ce 2ème tour. Comme au global, je ne gagne ni ne perds de place sur le vélo, j'ai dû me faire doubler sur le premier tour. Je commence à attendre l'arrivée avec impatience. J'essaye de reconnaitre le parcours, les repères issus du premier tour. Le panneau "Bellerive sur Allier" vient mettre du baume au coeur. Ca y est. Le parc n'est plus qu'à quelques kilomètres. Enfin, le voilà.

14h13, Temps Vélo : 5h40 - 31,5 km/h -  336ème temps - Position 345 - Perte d'1 place.

Je pose le pied à terre. Et je commence à courir à côté du vélo. Heureux, car les jambes répondent présentes. Je me sens très bien. Bonne foulée. Décontracté. Je pose le vélo et rejoins la tente de transition où j'échange mon cuissard contre un short plus léger et mieux adapté à la course à pied.
Et c'est parti.



14h16, Temps Transition : 3'50'' - 124ème temps - Position 331 - Gain de 14 places.

A ce moment là, j'ai 14 minutes d'avance sur mon objectif de 11h30. C'est significatif. Mais le marathon est une épreuve qu'il faut aborder avec humilité. Et malgré ma montre de secours, je vais en manquer sur tout le premier semi. Je pars, malgré moi sur une allure canon de 4'45 au kilo. Je vais bien me dire d'être plus raisonnable, en revenant à 5'00 au kilo, mais je suis parti tellement haut, que je ne me rend pas compte que 5' au kilo reste bien trop élevé. Ca donnerait un marathon à 3h30, ce qui est juste trop ambitieux.

























Ce n'est pas grave, je vais profiter au max du premier semi. Le parcours est magnifique. Et surtout, mes supporters m'attendent à un endroit stratégique leur permettant de me voir 2 fois par tour. Et leurs encouragements sont efficaces. Ils font du bruit, cela me porte. Avant, pendant et après. L'impact est énorme.


Je rattrape Julien durant le 1er tour. Il a l'air d'être dans le dur. Le marathon s'annonce long mais il tiendra bon.
Puis les tours se suivent. L'alimentation reste nominale sur le 2ème tour. Les supporters toujours en forme, hormis mon petit Corentin en train de se réveiller lors de mon deuxième passage. Je n'ai pas pu résister à l'envie de lui faire un gros bisou.

La partie de parcours qui passe dans le centre est très sympa. Vichy est une belle ville. Et le ravitaillement sous les arcades est animé par une équipe motivée et déjantée.
Logiquement je commence à rentrer dans le dur au semi-marathon. Un peu tôt. Mais je paye mon 1h45 sur la première moitié, bien trop rapide. Il va falloir limiter les dégâts. Cela ne ressemble pas au mur du marathon. C'est plutôt une fatigue générale. L'alimentation devient plus délicate. J'essaye un peu de tout, mais ça ne passe plus vraiment. Par contre, les jambes continuent à faire avancer la machine. Je n'ai pas besoin d'aller chercher trop loin pour ne pas marcher. Même si l'allure n'y est plus, il n'y a pas de gros craquage.
Le dernier tour va être plus simple ... parce que c'est le dernier. Et je décide d'en profiter. Dernière fois que je passe sur le pont de Bellerive, dernière fois dans le centre, et .... l'arrivée approche. Il va falloir en profiter.
J'aperçois, mes 2 grands, Nathan et Marion, prêts à en découdre sur les derniers mètres avec moi. On finira, en se tenant la main, tous les 4 avec Mélanie, avec le bonheur qui déborde de partout.
11h03. Chrono inenvisageable le matin même. Je ne réalise pas vraiment sur le coup.  Pas de larme comme cela à pu m'arriver sur marathon, mais plutôt un bonheur profond et zen. J'ai envie d'en profiter et je reste quelques instants juste derrière la ligne, pour profiter.

18h14, Arrivée, Temps Marathon : 3h57 - 162ème temps - Position 210 - Gain de 121 places.





Forcement, je remercie de tout mon coeur, tous ceux qui ont fait le déplacement pour partager une partie de cette journée. Ca apporte beaucoup, vraiment.



Et en bonus, la vidéo diffusée le soir même par l'organisation, et qui relate bien l'ambiance de cette journée. On y voit notre arrivée vers 11'46 !


Et à bientôt, pour de nouvelles aventures, ça c'est sûr !


mercredi 27 août 2014

Briefing

Plus de compétition ni de billet depuis Tregastel début juin.

J-3 pour mon premier format ironman à Vichy. C'est clair : j'ai hâte, j'ai envie. Un peu fatigué par une activité professionnelle forte sur le mois d'août, j'ai tout de même réussi à hausser le volume d'entraînement significativement, notamment sur le mois de Juillet avec les congés. De grandes sorties vélo (dont 1 de 8h 236km pour me rendre sur mon lieu de vacances). Avec des enchaînement CAP qui ont tendances à me donner un gros capital confiance pour Dimanche. Vais je déchanter en me frottant à la réalité ? En tout cas je vais rester sur mon plan de route, qui me paraît réalisable :
- 1h30 nat + t1 ; large mais je ne me connais pas sur une distance pareille
- 5h50 vélo + t2 : 30,5km/h en théorie ça passe
- et le meilleur pour la fin, la où j'ai à la fois de grandes ambitions mais également la ou la réalité peut me rattraper, courir le marathon en 3h45... En tout cas je ferai en sorte de faire moins de 4h. Plan de route : départ prudent, puis dès que les jambes prennent le pli, le plus près possible de 5' au kilo. Bilan au semi pour décider si maintient ou pas. Puis bilan au 30eme. Gros espoirs sur cette partie :) si je pouvais revivre les sensations du half de priziac ce serait top. 

Bilan du volume depuis le début de l'année :
Nat : 66,5km
Vélo : 4590km
Cap : 946km


Vivement dimanche matin, en pleine forme et avec la soif d'en découdre !!

dimanche 15 juin 2014

Vélo et volume

S'il y a une discipline qui prend du temps dans la préparation d'un Ironman, c'est bien le vélo. Les longs témoignages que l'on trouve sur le net, rappelant les concessions sur la vie de famille pour préparer en ironman nous le rappellent.
Alors comment réussir à diminuer l'impact des longues sorties vélo ? Pour continuer à profiter de sa famille, à répondre présent et ne pas passer à côté de cet aspect, qui pour ma part, est un gage de stabilité et de bonheur ?

La réponse que j'y donne est d'allier les grands déplacements à un entrainement vélo.

C'est comme cela que Dimanche dernier, en déplacement à Rouen pour le week-end, j'ai effectué une partie du retour vers Nantes à vélo. 160km reliant Rouen à Alençon, avec un rdv avec Madame pour finir en voiture.
2 choses.
Fixer une heure de rdv et devoir s'y tenir. Pas question de faire attendre la famille sur une sortie d'autoroute quand on les a déjà laissé seuls en partant plus tôt. Ca booste pour tenir la moyenne et donne un objectif sympathique à la sortie, surtout vers la fin quand le temps commence à paraître long : la sortie a duré 5 heures....
Le vélo c'est vraiment très différent de la course à pied. Plutôt habitué aux sorties longues CAP, qui marquent, laissent des traces dans les muscles, le vélo est vraiment "facile" dans la durée. Malgré les 5 heures, les jambes n'en gardent pas la trace et j'ai pu conduire dans la foulée et être normalement opérationnel sur le reste de la journée. C'est hyper rassurant sur la capacité à enchaîner un marathon après les 180km de l'ironman.
Bien sûr tout cela n'est pas venu du jour au lendemain. Il y a encore 2 ans, le vélo était plutôt galère mentalement, et les fringales ne me donnaient pas de bonnes sensations sur les longues sorties. Mais avec un peu d'entrainement, un beau vélo qui donne de supers sensations de vitesse, et surtout une bonne gestion de l'alimentation permettant d'éviter les fringales, c'est du bonheur.

jeudi 12 juin 2014

Trégastel

Tregastel

3ème participation à ce triathlon format M sur la cote de granite rose. Cadre unique, magnifique. Probablement une des plus belles côté de France. Ne lui manque qu'un peu plus de beau temps. Quoique cela ferait venir trop de monde.
C'est donc dans ce cadre que je décide de faire ma dernière compétition avant l'objectif de l'année fin Août.
Le challenge est simple. Rentrer dans les 75 premiers (fini un peu plus de 100 l'an dernier). Sur 300 partants.
Pour m'accompagner, Fabien, mon frère, et Antoine, un pote avec qui nous n'avons pas encore réussi à faire un même triathlon de bout en bout. Ce sera son 2ème, beau défi.
Car le niveau général, comme le parcours, est relevé.
J'arrive dans le parc sous un beau soleil. Installation classique. On dit bonjour au 3 gars du club, et tout se met en place.
Direction la plage et là, en début de briefing, gros coup de vent, aussi soudain que violent. L'arche d'arrivée tombe à terre. Un barnum s'envole et manque d'atérir sur le paquet de triathlètes. Le 2ème barnum est alors maintenu par quelques sportifs en combinaison. Scène innatendue. Un peu de flottement, et l'orga annonce un raccourcissement du parcours natation. Autour de 900m. Bon, ca ne m'embête qu'à moitié vu ma passion pour la nage ;) mais je voulais essayé "d'envoyer" sur cette partie donc c'est dommage.
Tout rentre dans l'ordre. Temps toujours très menaçant, mais qui doit s'améliorer d'ici 1h30.
Boum, on part. Je joue le jeu en essayant de ma placer première moitié en arrivant dans l'eau. Gros paquet sur les premiers mètres ... et les suivants aussi d'ailleurs. Beaucoup de monde. Mais j'arrive à bien poser ma nage. Je me dis que je me sens plus seul habituellement, peut-être une bonne nouvelle sur ma vitesse qui me permet de rester dans le paquet.
La natation passe vite. Sur le retour, je me sens un peu plus seul, et me rend compte que j'ai dévié de la trajectoire.

Dommage, ca va me couter quelques secondes. Je sors. Plutôt bien. Je retourne vers le parc tranquillement.
Je sors le 175ème temps natation sur 300. Ce n'est pas encore la première moitié que je vise, mais ca s'en rapproche.

J'étais 200/300 l'an dernier.
Transition se passe bien. Je prends le vélo et une grosse pluie d'orage s'abat sur nous. Ca ne me gêne pas vraiment. Il fait chaud.
A peine sorti du parc à vélo, je double Antoine en galère avec ses chaussures sur sa monture. Je ne pensais pas le voir aussi vite. C'est bon signe pour finir devant, il faut que je creuse l'avance sur cette partie vélo.
Premier virage et c'est parti pour un parcours en ligne. Je me pose sur les barres et hop on y va.
Je n'ai pas trop de mal à atteindre les 35/36 km/h. Les sensations sont top. Le coeur raisonnable.
Je vais faire le premier tour vélo en dedans. Sans aller chercher les limites. Je croiserais les premiers, de véritables fusées, et surtout on arrivera à se faire signe avec Fabien. Sympa.
Sur le deuxième tour, je vais être géner par un groupe qui n'arrête pas de revenir à ma hauteur, me dépasser puis se laisser dépasser. C'est pénible. Il y a même un arbitre qui fait une mise en garde. C'en est trop, je décide de passer devant le groupe et d'envoyer un bon coup pour les distancer.
C'est chose faite. Même très facilement. Vraiment je me sens bien. Et surtout, je n'ai pas l'impression d'aller chercher trop loin ce qui laisse augurer une bonne course à pied. Néanmoins, je l'attends pour voir.
Retour au parc, pose du vélo, 36,1km/h de moyenne ! (34 l'an dernier). 66ème temps sur 300. Coooool.

Je lance la machine sur la course à pied... et là .... je pète le feu. J'envoi vraiment, j'ai de supers sensations. Je vais faire un bon temps. Le soleil revient. Première côte hyper dure (il faut la faire 4 fois....) mais j'y vais tranquille pour pouvoir réattaquer après. Je continue à doubler. C'est bon signe. Je croise Antoine. Je dois avoir 2 bonnes minutes d'avance, c'est bon signe, il ne pourra pas me reprendre. Plus limite avec le 3ème gars du club, ce qui me booste pour finir la course à pied en un temps canon : 42' (45'40 l'an dernier...) et le 40ème temps !!!!

Course similaire au half du roi morvan sur les sensations. Dedans du début à la fin. Sensations géniales. Heureux d'être sur la course. C'est top et si je pouvais vivre l'ironman avec ces sensations, tout du moins, le plus longtemps possible, ca serait vraiment le top.

Pour cela, je vais continuer les sorties longues vélo, quelques enchaînements et surtout réussir à programmer
des longues sorties natations courant Juillet durant nos vacances.

Yes !
Arrivée avec mon papa en photographe !

lundi 12 mai 2014

Triathlon du Pays du Roi Morvan à Priziac

Premier triathlon de l'année, et pas des moindres : un half-ironman, à Priziac, dans les Monts d'Arrée en Bretagne.
C'est un peu tôt par rapport à l'objectif de l'année challenge Vichy, mais c'est le seul dont la date et le lieu correspondent avec mes contraintes.
Autre avantage, je l'ai déjà fait l'an dernier comme mon premier half de ma carrière triathlétique, j'ai donc un temps de référence, et je connais le parcours.
Cela va permettre de voir quels progrès ont été accomplis en 1 an, notamment avec le gros travail d'endurance et de maintien du seuil effectué en fin d'année dernière
et cet hiver.

Me voilà donc arrivant sur le site de Priziac à 9h pile. Soleil pour le moment, mais la journée est prévue comme une vraie journée bretonne : succession d'averses et de soleil.
Je vais retirer mon dossard, je croise Xavier Le Floch, organisateur de l'épreuve et au passage vainqueur de l'EmbrunMan - rien que cela - qui nous souhaite la bienvenue dans le "NorseMan" Breton.
C'est amusant, bien que sur le coup je trouve cela un peu exagéré, j'y repenserai plus tard dans la journée sur le vélo.

Dossard récupéré, je commence tous les préliminaires nécessaires à l'entrée dans le parc. Dossard sur la ceinture, étiquette vélo, casque, lunette, combi, ... ça prend du temps tout ça et j'arrive tout juste 5 minutes avant la fermeture du parc alors que je pensais avoir pris de la marge.
Je suis enfin dedans et rejoins ma place, ou je retrouve Samuel et Matthieu, 2 collègues du club.
J'installe toutes les affaires, en essayant de les protéger sous la chaise (à l'abri d'une averse), il fait un peu frais quand le soleil est voilé, j'enfile la combi et c'est parti pour le briefing puis l'accès au départ sur les rives du Lac de Bel-Air.

Grand soleil, c'est beau. Eau annoncée à 15,4°C. Soit 1°C de plus que l'an dernier. C'est important.
Quelques coups de bras dans l'eau en guise d'échauffement, je reviens sur la rive et me rend compte que j'ai oublié d'enlever mon alliance. Vite je demande à l'arbitre
si je peux retourner dans le parc pour la laisser - trop peur de la perdre dans l'eau - il acquiesce en me disant de me dépêcher. Petite foulée pour y retourner, et revenir.
Ca y est, je suis en place, sur le départ. Stéphane Garcia chauffe l'ambiance, c'est clairement un bon speaker. Il fait monter la pression. Ca va partir .... C'est parti !

La natation va être agréable. Elle se déroule bien, pas trop de bousculades, par contre, je n'arrive pas "à envoyer". Comme l'impression de ne pas être "à fond". J'essaye donc de bien m'appliquer sur ma technique en me disant que l'on verra plus tard pour essayer de se lâcher.
Sortie à l'australienne, je me dis que ça m'a déjà paru long, alors que ça ne sera que le quart de la distance pour l'ironman. Houch. Aller on y retourne, et c'est reparti. Le deuxième tour passe plus vite. Sur le retour, j'essaye d'envoyer un peu plus, mais toujours cette impression d'être "enfermé" dans ma combi et de ne pas pouvoir bouger librement les bras.
Je sors de l'eau. 40 min. Finalement, c'est pas mal et ça me classe un peu moins bien que le milieu de peloton (150ème temps natation).

Je file vers le parc, j'enlève la combi, et je suis ce que j'avais prévu : j'ajoute une couche par-dessus la tri-fonction + veste à manche longue, et j'y vais. 2min20 pour la transition. Ca me parait long sur le papier alors que j'ai l'impression d'avoir bien boosté.

Et c'est parti pour le vélo. Double objectif : accrocher les 30km/h de moyenne sur un parcours relevé (dénivelé et vent assez fort) tout en restant dans des zones cardiaques raisonnables : passer le moins souvent possible au-delà de 150/155. Côté alimentation : organisation militaire. On boit 2 petites gorgés toutes les 5 minutes (bip sur la montre !) et une demi barre énergétique toutes les 1/2 heure. Objectif, accrocher les 60 à 90 g de glucides par heure, et tourner autour de 750ml
d'eau par heure.

Quelques cafouillage avec les chaussures : la prochaine fois je les mets directement au pied dans le parc :). Le parcours démarre par une succession de bonnes bosses et j'y vais mollo. Je rejoints rapidement Matthieu qui m'indique des problèmes techniques. Je l'encourage et continu mon chemin. Une succession d'averses vient rappeler la météo capricieuse de la journée. En tout cas, ça roule bien. Ma moyenne horaire monte et se stabilise entre 28 et 30km/h au gré du dénivellé. J'aimerais
bien accrocher les 30 de moyenne à la fin. Il faut composer avec le vent qui fait des siennes pleine face en milieu de parcours et une belle averse de grêle qui ne durera pas longtemps mais qui fait mal. Tiens, tiens, qui avait parlé de Norseman Breton ? :) Je me mets à me causer et à chanter pour garder le peps, le moral et positiver.

Les 3h06 sont passées très vite. Quel bonheur sur les 15 derniers kilomètres, roulant, vent dans le dos, revêtement nickel, allongé sur le vélo CLM, entre 35 et 40km/h. Sensation de vitesse "facile", super agréable. Ça donne le moral, et surtout, ça me permet de poser le vélo avec 30,4km/h de moyenne au compteur sur les 92km, tout en ayant respecté mes plages de fréquence cardiaque et l'alimentation. Super, sur le papier, la course à pied doit bien se passer.
Car mon véritable objectif de la journée, je me le suis mis sur cette dernière portion : faire le semi marathon en moins d'1h45, soit 5min au kilo, ce qui me semble réaliste vu mon meilleur temps sur la distance : 1h27.
Après une transition normale, je me lance. Les premiers mètres sont toujours bizarres. Drôles de sensations dans le jambes. Je reste autour des 5' au kilo et laisse le temps aux muscles de s'adapter. C'est le seul moment où je vais me faire doubler par quelques concurrents qui partent à fond.

Les sensations reviennent après 1 kilomètre, je décide de bien relancer la machine et d'aller mettre le cœur dans des zones cardiaques plus élevées (autour de 165 soit ma fréquence "marathon"). Et ça donne .... un peu plus de 4'30 au kilo !!! Wouha, bonne surprise, surtout que je me sens vraiment bien. Je prends conscience que j'ai les moyens de réaliser une grosse course à pied. Restons calme, c'est la première fois que ça m'arrive en triathlon, profitons de ce peps pour bien se décontracter dans les descentes, allonger la foulée sur le plat, rester modeste dans les côtes.

Et tout cela tient terriblement bien. Je fini le premier tour (3 tours de 7km à faire), en pensant voir ma famille censée arriver à ce moment là. Personne, ce n'est pas grave, ça sera pour le prochain et ça m’a malgré tout tenu en haleine. Le deuxième tour se passe également très bien. Je double un paquet de monde, dont ceux qui sont partis à fond au début de la CAP.
Agréable. 
Cette fois, j'espère voir des visages connus à la fin du deuxième tour, ça me maintient dans du super positif. Je continu à m'alimenter avec gel perso + eau aux ravitos, mais je sens tout de même que ça commence à être un peu le bazar au niveau estomac. Pourquoi ? Je ne sais pas trop. Pas assez bu sur la CAP ? le plus probable, car à la fin de la course pas de grosse fringale, mais une soif importante.

Fin du deuxième tour, et, qui aperçois-je ??? Ma femme ! qui se met à courir avec moi. Super ! Je suis content, je peux partager mon état, mes bonnes sensations, que
je suis en train de faire une grosse CAP et qu'il va falloir tenir bon pour le 3ème tour. Elle m'encourage, me suis puis me laisse en me lançant sur de supers rails pour ce troisième tour.

Heureusement que c'est le dernier. L'allure tient, mais il faut aller la chercher. Ne sachant pas trop ce qui se passe au niveau estomac, je stoppe les gels, et me contente d'un verre d'eau + verre coca au ravitaillement. Ca passe. Clairement le mental commence à prendre le relais pour pousser la machine. Ce n'est pas la berezina au niveau musculaire, mais tout devient moins naturel. 
Je positive au 17ème km : allez, encore 3 pour attaquer le dernier, ca va le faire. Il faut tenir ces 3 là et le dernier viendra naturellement. 18ème, ca tient. 19ème, ca tient et surtout bonne surprise, ma femme est venu bien en amont pour m'accompagner dans cet avant dernier kilomètre plutôt
que tout à la fin. Super stratégie ! c'est là que c'est le plus dur. Elle court sur au moins 500m avec moi. Je suis vraiment heureux, même si je ne lui dit pas de peur de faire remonter un peu trop d'émotions et de perdre mes moyens. C'est un point que je dois retenir sur les fins de courses pour ne pas me démobiliser mentalement.
Trop émotif :)

Je suis secrètement heureux, car je maintiens mon 4'30'' et je sais que ca va lui poser problème pour me suivre longtemps. Le vilan :) mais  avec cela je me retrouve sans m'en rendre compte sur le dernier kilomètre puis 500 derniers mètres. C'est bon, je vais boucler le semi en 1h36, ma femme me laisse en m'indiquant que les enfants m'attendent juste avant l'arrivée pour finir en famille. Je me presse d'y être. Je les aperçois. Tous sages le long de la barrière prévue à cet effet. Cette
fois je me lâche, je me régale. Toutes les émotions sortent. Il m'embrayent le pas. Je leur donne la main. Ils sont heureux, moi aussi, on passe la ligne. Génial !

Bon quelques minutes pour revenir sur terre, récupérer un minimum de lucidité. Les enfants profitent du buffet. Je discute avec Samuel arrivé depuis 15min plus tôt. Grosse perf. J'apprends que je fini 85ème. Trop content, je visais la première moitié sur les 300 partants. Un point me taraude tout de même : l'ironman, ca va vraiment être un truc de fou. J'ai bien vécu la course, mais faire le double ... c'est autre chose. 5h27 d'effort, c'est déjà du lourd, du très lourd. Je n'ai plus qu'à espérer le
même état de forme, la même gestion et le même dénouement, même si je dois me préparer à quelques moments difficiles à passer, vu mon inexpérience de la distance.

Objectif atteint. Protocole alimentaire, ok, avec vigilance sur la CAP. Vélo de triathlon super dans les plats, lancé à fond. Pas de bobo particulier, si ce n'est une douleur au genou qui me suis depuis quelques semaines. C'est articulaire et circonstanciel, il faut juste penser à bien en guérir avant le jour J. A intégrer dans la prépa !

mercredi 7 mai 2014

La forme .... Oui mais...

Week-end test. Samedi triathlon de reprise/répétition organisé en interne du club et dimanche foulée de l'éléphant, course à pied populaire.
Le retour à une épreuve de triathlon est toujours sympathique après la coupure hivernale. Le rituel de la préparation des affaires : la combinaison - check, les lunettes de natation - check, les chaussures vélo- check, le casque - check, les lunettes vélo, le vélo, les gourdes, les baskets - mince je n'ai pas encore mis les lacets automatiques. Et la montre bien sur.
Au final, super sensations, heureux d'avoir pu enchaîner et il n'y a pas de doute c'est un sport bien particulier. Je fini 11ème sur 60, je pensais à mieux, mais les forts sont venus.
Peu ou pas de traces dans les jambes et le lendemain j'enchaîne sur une perf au foulées de l'éléphant en améliorant mon record au 10km. 41' pour 10,5km soit 39' au 10km !!! Dire que la barrière des 40' a été infranchissable pendant de longues années. C'est vraiment la forme. Et beau classement vu le casting de la course : 43eme sur 2830 participants !
Bref tout va bien les efforts de l'hiver payent. Seul hic au tableau : une douleur au genou droit que je traine depuis 1 semaine, et malgré 0 sortie cap en 1 semaine.
Va falloir que j'affine le diagnostique. Serait ce les grosses sorties vélo qui déclenche cette faiblesse qui se sent lorsque je cours ? J'ai déjà mangé beaucoup plus de kilomètres en course à pied sans problème. Il faut que je creuse.
En attendant : repos relatif pendant quinze jours jusqu'au premier gros rendez vous que je considère comme un objectif test : le Half-ironman du roi morvan à Priziac, dans les monts d'Arrée.

dimanche 20 avril 2014

Ouverture

Allez, finalement je me lance. Après avoir hésité, je vais finalement rédiger tout mon parcours pour aller décrocher ma première distance mythique : un triathlon au format IronMan.
Bien sûr il existe de tels récits un peu partout sur Internet. Mais il faut avouer que c'est en les lisant que je me suis décidé, et en continuant à les lire que ma motivation à continuer à croître. Et quel plaisir de trouver par ici et par là, les aventures, le parcours, puis le dénouement de sportifs plus ou moins amateurs qui se sont un jour lancés ce défi.
Nous sommes le 20 Avril, le Challenge Vichy au format full distance a lieu le 31 Août prochain. 4 mois. C'est court. C'est long. Let's go !