jeudi 30 novembre 2017

La Rochelle 2017

Arrivé à la Rochelle dès le vendredi soir pour participer au marathon, j'ai eu le temps de découvrir la ville, et l'ambiance d'avant course. C'est impressionnant à quel point la course sur route devient populaire, il y a vraiment de plus en plus de monde dans ces grand rendez vous.
Je venais avec un objectif bien précis en tête : gagner 5 minutes sur mon record de l'année dernière, soit passer de 3h09 à 3h04. 
Conditions idéales à la Rochelle ce Dimanche. 1°C au petit matin, mais ciel totalement dégagé, pas un souffle de vent.
Ironie de la situation : je cours finalement exactement avec la même tenue que lors du FrenchMan en Mai sous 35°C (aux gants près). Comme quoi, chaleur et course à pied, ce n'est vraiment pas compatible.
Après un peu de bousculade pour rentrer de la sas, on démarre. Je suis le meneur d'allure 3h, et me prends au jeu. Je suis en forme. Les conditions sont top. Je pars sur le rythme des 3h. Voire un peu plus vite... 
Le parcours est très agréable. La Rochelle est une belle ville. Les spectateurs sont très nombreux en centre ville et ça vous booste un max. C'est vraiment un marathon génial avec cette météo. 
Bien que je passe le semi en 1h28, je sais que je suis déjà un peu trop entamé pour aller au bout sans problème.
Les vraies difficultés commenceront vers le 32ème. Difficile, mais l'allure tient. Ce n'est qu'au 36ème, que je ne pourrais pas tenir l'allure et verrait m'envoler l'espoir de passer sous les 3h.
Le finish se fait dans le centre de la Rochelle, avec un véritable couloir de personnes qui acclament les finishers. Franchement, j'ai rarement vu une ambiance pareille.
C'est avec bonheur et soulagement que je passe la ligne, exténué, mais content : 3h03'42'', record battu ! 
Heureusement, la forme revient vite, et je peux récupérer ma bourriche d'huitres "Marennes Olerons" pour aller les déguster tranquillement en famille. 
Je ne pensais pas, mais ca passe super bien juste après un marathon !
Epreuve à faire, en plus il y en a pour tous les goûts (marathon, 10km, marathon duo).


jeudi 1 juin 2017

FrenchMan 2017

4ème IronMan, et 3ème canicule. C'est désormais confirmé, il doit y avoir un lien entre ma participation à un full distance et une vague de chaleur. 32C au mois de Mai dans le Médoc.

Arrivé dès le Mercredi pour une épreuve le samedi, j'avais décidé d'allier le sport au week-end familial à Hourtin, au bord du lac du même nom, en plein Médoc.
Le ton a tout de suite été donné : grand soleil, plus de 30°C, prévu pour durer jusqu'à la fin de la semaine.

4ème IronMan, mais première participation à un XXL non labellisé. Si l'on y perd en nombre de bénévoles, qualité des ravitaillements ou "pimpim attitude",
on y gagne en convivialité. 600 participants tout de même, pour une 5ème édition, l'organisateur, Benjamin Sanson fait le plein.
Un organisateur haut en couleur, présent sur tous les fronts pour la préparation du parc, de la ligne d'arrivée, du briefing, de la course, à l'arrivée. Très sympa.

Samedi matin, dans le parc, je finalise la préparation du vélo, il fait déjà très bon.
Je croise Sam, qui arrive seulement au parc, pas stressé le Sam ;-) , et me dirige vers les navettes qui nous emmènent de l'autre côté du lac.
Originalité du parcours : la natation se fait en aller simple en traversant le lac.
Paf, départ, tout est passé vite, je suis bien dedans. Je prends un sacré plaisir à nager durant les 3,8km. Ca ne m'a pas paru long, pas de lassitude, je profite.
Content de mon classement natation (enfin dans le premier tiers ou presque), je prends le temps de faire ma transition et enfourche le vélo.
Là, il faut le dire tout de suite : parcours plat, fait de longues lignes droites et en 3 tours. Toujours en prise, c'est mentalement dur et physiquement difficile de tenir continuellement la position aéro sans jamais d'occasion d'en sortir. La chaleur s'installe, j'augmente au fil du temps les rations hydriques.

Sur un nuage durant les 120 premiers km, puis au mental sur les 60 derniers pour maintenir l'allure. Je sens que j'ai un coup de moins bien alors je bois à fond.
Difficile transition vers le marathon, les premiers 10km sont durs, mais ca repart bien ensuite. Le semi sera synonyme de coup de moins bien à nouveau, avec une chaleur terrible. Je bois énormément, mais avec le recul, cela n'a pas suffit. Obligé de m'arrêter longuement aux ravitos pour tenter de m'hydrater le plus possible. Bien m'en à pris, car si jusqu'au 30ème kilomètre j'ai privilégié l'hydratation, les sensations sont revenues pour la dernière boucle de 10km.

Finish facilité par ma femme qui fera les 3 derniers kilomètres pas loin de moi, et mes enfants qui m'accompagneront sur la ligne.
Whouha, bizarre comme épreuve. Comme une longue ballade pendant laquelle on peut se sentir totalement HS ou bien au top d'1 quart d'heure à l'autre. 
Encore frustré d'avoir été plus en résistance qu'en performance, j'ai déjà envie de rempiler, pour, enfin, réussir à en boucler un dans des conditions météo plus clémentes et avec la sensation d'avoir totalement optimisé la course (gestion, vitesse, alimentation).
Au final tout de même : 200ème sur 517 arrivants. Course bouclée en 1h16 de nage, 5h47 de vélo et 4h18 de marathon soit 11h28 au total. On reste sous les 11h30, ouf !