lundi 23 mai 2016

Triathlon Sud Vendée - Half IronMan



Deuxième format L, 3 semaines après celui d’Aix en Provence amputé de sa natation.

Plusieurs objectifs :
  • Continuer à ajuster/valider le protocole alimentaire,
  • Constater (ou pas) les progrès natation en compétition
  • Tester une nouvelle puissance moyenne à vélo
  • Vérifier que la course à pied passe toujours aussi bien.

Il y a donc bien eu des enseignements car tout cela ne s’est pas passé comme prévu.

Arrivé à l’aiguillon sur mer le vendredi soir, en mobile-home au camping bel-Air, tout commence bien, les enfants sont ravis du lieu, les parents sont donc sereins.
Je ne me sens pas autant dans l’esprit de la compétition comme je pouvais l’être avant Aix.
J’arrive surement plus fatigué. Quelques nuits trop courtes sur la dernière semaine et le week-end précédent. On verra.

1ère mauvaise surprise : j’ai oublié ma boisson de l’effort. Argh. Tant pis, je vais partir sur une première gourde de miel et j’assurerai avec la boisson de l’organisation pour les suivantes.

Je vais assez tôt rejoindre le parc pour être cool et serein. Toute la préparation habituelle dans le parc et quelques messages Facebook plus tard, me voilà sur la plage, en combi, prêt à partir.

Pan, le coup de pistolet s’est fait attendre longtemps dans un silence inquiétant.
Me revoilà à nager parmi les 200 triathlètes au départ. Ce sont des sensations qui ne s’oublient pas. Et malgré la proximité (trop) importante avec certains athlètes, je garde mon calme, et me concentre à fond sur ma nage. C’est important car un de mes objectifs du jour. Me fatiguer sur la natation, en sortant un meilleur temps que d’habitude.
En regardant le classement natation, je suis d’abord déçu : 89ème. Milieu de classement, comme d’habitude. Mais à la vu du classement vélo, cap et final, on va dire que le niveau était particulièrement relevé :)

Le vélo. Je pars sans prendre de risque : chaussure de vélo aux pieds. Finalement, c’est pas mal, on ne galère pas à mettre les pieds dans les chaussures une fois sur le vélo. Sur un L, avec un parc pas trop long, c’est pas mal.
C’est le gros morceau. Celui où je veux confronter ma nouvelle FTP 265w à la réalité de la compétition. A 85% de FTP, ça nous donne 225w de moyenne. Je pars là dessus. Et rapidement, je me rends compte que je ne le tiendrais pas.
Le parcours est extrêmement monotone. De longues lignes droites, vente de 3/4 face ou de côté, plat de chez plat. Toujours en prise. Pas de répit. Les cuisses n’apprécient que moyennement.
Et la puissance baisse irrémédiablement de tour en tour (3 à faire).
Au final, 207wNP, 204w de moyenne et TSS à 146. 
Pour un temps vélo de 2h23, c’est faible. Le tableau du post précédent montre que je pouvais espérer un TSS à 170.
Avec un NP de 215w, je touchais les 160 TSS. Etonnant tout ça. Il me faut encore un peu plus de mesures pour en conclure quelque chose.

Au final, 58ème temps vélo, gain de 28 places. C’est un bon score sur un parcours fait pour les gros rouleurs.

La course à pied. Dès le début de la course à pied je sens que ça va être beaucoup plus dur qu’à Aix. Beaucoup moins d’aisance dans la foulée. Je dépasse mais ne survole pas par rapport aux reste des concurrents comme cela avait été le cas 3 semaines avant. Les jambes sont lourdes, et quand je me rends compte que le parcours prévoit un passage de 500 mètres sur la plage, à faire 3 fois, ça fini de m’enlever toute illusion sur un bon temps course à pied.
Bref, je vais souffrir (attention, c’est relatif), les jambes dures, et les quelques encouragements du public et de mes supporters me seront précieux.
Arrivée extraordinaire : mes 3 loulous avec moi, et Corentin pour sa première arrivée, qui pique un sprint mémorable, avec un sourire ENORME.



Je vais vite récupérer post arrivé. Drôle de course.
Au final, malgré ma sensation d’avoir été bien en dessous de mes capacités en course à pied, je fais quand même le 57ème temps avec un gain de 9 places.
Au global : classé 52. Sur 170. Pas tip/top en ratio, mais peu de monde, et souvent dans ces cas là : du niveau.

Côté alimentation : rien à redire sur le vélo, je suis le plan de marche. Sur la course à pied, j’ai tenté la barre d’EndurActiv prise sur le vélo, mais ça ne passe pas très bien, bouche trop sèche. Je fini au coca+eau. Ca passe pas mal. peut-être un peu plus d’eau pour sentir l’estomac moins lourd. Comme toujours. Après l’épreuve, je n’ai pas faim : bon signe j’ai assez mangé, mais clairement j’ai besoin d’eau.

Donc pour conclure, sur les objectifs :

Alimentation :
Il ne faut pas hésiter à boire plus. J’ai trop bu à Aix, mais j’étais super bien pour la CAP. Et pas de grosse sensation de soif à l’arrivée ni d’estomac retourné. A 22°C plus soleil plus vent, il faut au moins 3/4 gorgées toutes les 5 min sur le vélo. 

Natation :
Oui il y a du progrès. Encore timide, à confirmer, mais ça arrive.

Puissance Vélo :
Difficile de faire la part des choses entre l’incapacité à tenir l’objectif, la fatigue de la semaine précédente, … Il me faut encore quelques retours d’expérience pour conclure. Avec surement une approche plus modeste sur la première partie pour monter en puissance sur la deuxième moitié.

Course à pied après un gros vélo :
Ce n’est pas passé. Pas la catastrophe non plus vu la difficulté du parcours et mon classement, mais sensations pas folichonnes. A cause du gros vélo ? A cause d’une hydratation un peu juste ? A cause de la fatigue ? Là encore, à tester à Vertou.

Fraicheur :
Une grosse séance cap dans la semaine de la compétition, alors que je n’en avais pas fait pour Aix. Surement mieux d’être plus prudent dans la semaine de la compétition. Ici ce n’est pas grave, ce n’était qu’une course test, pas un objectif.




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